... Il est sorti, comme ça, un jour, de mon chapeau : immobile et attentif... Une oreille plus ou moins inclinée, selon le secret qu’on lui confie et la matière dans laquelle il apparait... Un corps de plexiglass, de carbone, d’acier ou d’aluminium...
Pourquoi pas un Lapin d’Or ou un Lapin d’Argent ?

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... Quelques tours de passe-passe... On ouvre les yeux : le Lapin est à portée d’homme ou monumental, ses dimensions à la hauteur des rêves de chacun...

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... « Dieu, toujours, fait de la géométrie » écrivait Platon... La Joie a désormais une figure, une forme et des volumes...  Le Bonheur n’est plus une abstraction : il a une profondeur et quatre pattes, qu’il suffit de toucher pour caresser la félicité...

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... Un Lapin comme une offrande antique... Une espèce de Lapin de Troie pour s’introduire au Pays des Merveilles.... Douceurs et voluptés...  Personne ne doit être en retard pour jouir de la vie, répète le Lapin, à l’entrée du terrier... Le clin d’œil complice des femmes, le sourire gourmand des hommes...

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... Le Lapin à l’Origine du Monde, caché derrière le Conin du Moyen-Age...

Le Conin que les coquins poussèrent à la métaphore et glissèrent entre les cuisses des galantes...  Le Conin qui perdit, au fil du temps et du rasoir, ses dernières lettres et ses derniers poils... Le Con révélé...

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... Le Lapin du Jardin des Délices... Le Paradis de Bosch à portée de main...

Un Lapin tombé du Ciel... Le Bonheur dressé, un jour, en Cathédrale... Des vitraux, pour
l’illuminer...

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... Une prière et un dernier tour de passe-passe...... Une ribambelle de lapins sortis du chapeau... Le Bonheur multiplié... Des Lapins de toutes tailles, uniques, immobiles et
attentifs...